En forme pour l’automne : les effets de la consommation de substances sur le corps et l’esprit

La brise fraîche de l’automne s’installe et le mercure commence à chuter, puis nous nous mettons à réfléchir à notre bien-être. L’automne est marqué par des changements de température et une réduction de la lumière du jour. Il s’agit d’une période où notre santé mentale et physique peut être fortement touchée, c’est pourquoi nous devons porter une attention particulière à divers aspects de notre mode de vie, comme la consommation de substances.

Explorons l’importance de surveiller sa consommation de substances, les effets de la consommation sur notre bien-être mental et physique durant l’automne et nos options pour gérer les difficultés.

Les effets de la consommation de substances sur la santé physique

Réfléchissons aux effets possibles de l’alcool et des drogues sur la santé physique. Par exemple :

  • Système immunitaire affaibli : L’alcool peut affaiblir le système immunitaire, nous rendant plus vulnérables aux infections et aux maladies.
  • Troubles cardiovasculaires : L’alcool peut augmenter la pression artérielle et contribuer à des problèmes cardiaques et à l’arythmie (fréquence cardiaque irrégulière).
  • Cancer : Un fait moins répandu est que l’alcool (peu importe la quantité) augmente le risque de certains cancers, notamment le cancer du sein et les cancers du système digestif. Carcinogène de groupe 1, l’alcool est l’une des principales causes de cancer évitables, tout comme le tabac et l’amiante. Le cancer du sein lié à l’alcool entraîne au moins deux fois plus de décès chez les femmes des États-Unis que les conducteurs en état d’ébriété. De surcroît, l’alcool figure parmi les quelques facteurs de risque du cancer du sein que les femmes peuvent contrôler.

De façon similaire, certaines drogues présentent de graves conséquences sur la santé physique, selon la méthode de consommation et la substance. Par exemple :

  • Problèmes de respiration : L’inhalation prolongée de substances que l’on fume ou vaporise peut mener à des troubles pulmonaires chroniques.
  • Risque d’infection : Pour les substances injectées par voie intraveineuse, de mauvaises pratiques d’injections risquent d’introduire des bactéries dans le système sanguin.
  • Risques gastro-intestinaux : Certaines drogues peuvent causer des problèmes gastrointestinaux, comme de la nausée et des vomissements, ou des troubles plus sévères, comme une gastrite et des ulcères.

Il importe de reconnaître que la consommation de substances peut exacerber les troubles de santé existants. Pour les personnes qui gèrent des douleurs chroniques, le diabète, la dépression ou tout autre problème de santé, les interactions entre les substances et les médicaments peuvent causer des problèmes indésirables. La consommation de substances peut aussi interférer avec certains médicaments en réduisant leur efficacité ou en provoquant des effets secondaires néfastes.

Prendre conscience de sa consommation de substances ne vise pas seulement à éviter les nouveaux problèmes de santé, mais aussi à gérer et à améliorer son état de santé actuel.

Le lien entre la consommation de substances et la santé mentale

La consommation de substances peut avoir de profondes conséquences neurologiques en perturbant l’équilibre délicat des neurotransmetteurs dans le cerveau. Bon nombre de substances risquent d’altérer cet équilibre, ce qui vient changer l’humeur, la perception et la fonction cognitive. Par exemple, l’alcool est un dépresseur pouvant mener à des sentiments euphoriques temporaires, suivis de sentiments exacerbés de tristesse et d’anxiété alors que les effets se dissipent.

La consommation de substances, même en modération, peut accroître le risque d’anxiété et de dépression. Ces effets sont surtout renforcés lorsque les jours raccourcissent et s’assombrissent, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur le bien-être mental.

La gestion de la santé mentale cet automne

L’automne amène son lot unique de défis pour notre bien-être mental. La réduction de la lumière du soleil peut miner notre humeur, ce qui contribue souvent à ce qu’on appelle le trouble affectif saisonnier (TAS). Ce trouble peut provoquer de la fatigue, de l’irritabilité et de la tristesse.

Reconnaître les défis qu’entraînent les changements saisonniers est crucial pour apprendre à mieux les gérer. S’exposer suffisamment à la lumière naturelle, même durant les jours plus courts, ou prendre un supplément de vitamine D peut grandement influer sur l’humeur. Songez à ces stratégies :

  • Saines stratégies d’adaptation : Cernez les stratégies d’adaptation qui fonctionnent pour vous. Il peut s’agir de faire de l’exercice physique, d’écrire dans un journal, de méditer, ou de s’adonner à des activités créatives. La présence de ces outils dans votre boîte à outils de santé mentale peut vous aider à mieux gérer le changement et à garder l’équilibre.
  • L’importance du soutien social : Ne sous-estimez pas l’importance du soutien social durant cette saison. Passer du temps avec ses proches, parler de ses sentiments et aller chercher de l’aide au besoin sont de précieuses stratégies pour renforcer et maintenir la résilience mentale.
  • Pleine conscience et techniques de gestion du stress : Les pratiques de pleine conscience et de réduction du stress peuvent se montrer particulièrement utiles durant la saison automnale. Par exemple, la respiration profonde, la relaxation musculaire progressive et la méditation de pleine conscience peuvent vous aider à rester centré et à gérer les émotions négatives.

Les Repères canadiens sur l’alcool et la santé

Les nouveaux Repères canadiens sur l’alcool et la santé indiquent que boire moins, c’est mieux, et que les risques pour la santé augmentent suivant la consommation. Selon ces repères, boire ne serait-ce qu’une petite quantité d’alcool serait associé à un risque accru de se blesser ou de blesser les autres.

D’un point de vue démographique, l’alcool reste la première substance avec laquelle les gens luttent et pour laquelle ils cherchent de l’aide. En effet, 77 % des gens consomment de l’alcool et 16 % d’entre eux luttent avec la consommation excessive. Par ailleurs, 73 % des gens qui se tournent vers ALAViDA cherchent de l’aide en raison de leur consommation d’alcool.

Se fixer des objectifs et suivre ses progrès

Il est important de se fixer des objectifs, mais il est aussi normal de se sentir accablé et de ne pas trop savoir par où commencer. Les objectifs qui suivent le modèle SMART (Spécifique, Mesurable, Adapté, Réaliste et Temporel) sont un excellent point de départ. Ils nous donnent également la motivation et la concentration nécessaires pour réussir tout en nous aidant à clarifier nos idées, à rester motivés et à utiliser notre temps et nos ressources de façon productive. Une fois que vous aurez couché vos objectifs sur papier, fixez une date d’achèvement et les jalons de chacun.

De plus, n’oubliez pas de suivre vos progrès et d’être prêt à adapter vos objectifs au besoin, puisqu’ils pourraient changer avec le temps. Le mieux-être est un parcours continu, et la souplesse de nos objectifs nous permet de nous adapter aux défis uniques qui surviennent d’une saison à l’autre. Si les choses ne se passent pas comme prévu, ce n’est pas grave; les dérapages font partie du processus. La santé mentale et la santé physique sont étroitement liées, c’est pourquoi surveiller sa consommation de substances fait partie intégrante d’un profond sentiment d’équilibre.

Changer votre relation avec les substances n’a pas à vous causer du stress. ALAViDA peut vous guider vers les meilleures stratégies pour atteindre vos objectifs en lien avec la consommation de substances.

ALAViDA Consommation de substances, un produit de LifeSpeak inc., offre plusieurs options de soutien pour vous aider dans votre relation avec les substances. Par exemple, nos modules de thérapie cognitivo-comportementale sur Internet (TTCi) sont complémentés par des ressources autodirigées ou le soutien (facultatif) d’un coach qui pourrait être offert sur la plateforme du SENTiER.

Outre la TTCi, nous offrons des outils de notification et de suivi pour vous aider à garder le cap, et des séances d’accompagnement de groupe facultatives pour vous aider à créer des liens avec d’autres personnes qui tentent aussi d’atteindre leurs objectifs. Ensemble, ces ressources peuvent vous aider à transformer votre relation avec l’alcool et les substances pour que vous puissiez apporter des améliorations durables à votre santé mentale et à votre mieux-être.