Soins Virtuels

« Les rendez-vous en personne sont plus efficaces. »

« Voir mon thérapeute ou mon médecin en ligne ne m’apportera pas le même soutien. »

« Je pourrais aussi attendre jusqu’à ce que je puisse à nouveau voir mon thérapeute en personne pour prendre un rendez-vous. »

De nombreuses personnes se sont montrées sceptiques à l’idée d’avoir des rendez-vous virtuels, car elles ont l’impression de ne pas recevoir la même qualité de soins ou que leurs émotions ou celles de leur interlocuteur, pourraient ne pas être transmises aussi fidèlement. Chez ALAViDA, nous fonctionnons de manière virtuelle depuis cinq ans et nous avons réussi à établir des liens avec nos clients.

L’objectif des soins virtuels est de maximiser l’efficacité et la qualité des soins aux patients. Les soins virtuels ne sont pas un concept nouveau, mais dans le monde entier, les gens n’y ont pas tous le même accès. Le Canada est en retard sur de nombreux autres pays en ce qui concerne cette forme de soins efficace et accessible. C’est un concept qui a été mis en pratique dans le monde entier et les États-Unis sont à la pointe en matière de soins de santé virtuels. Le système Kaiser Permanente s’occupe de 12 millions de membres de régimes de santé et des rapports de 2017 soulignent qu’environ la moitié de toutes les relations entre les patients et l’équipe de soins de santé étaient virtuelles. 

Sur les 85,5 millions de contacts virtuels: 

  • 50 % étaient des appels téléphoniques.
  • 40 % étaient des messages sécurisés 
  • 10 % étaient des rendez-vous téléphoniques programmés
  • 0,2 % étaient des rendez-vous médicaux vidéo

Mais au Canada, la croissance de la télésanté et des soins virtuels est plus lente. Même si le COVID-19 a augmenté l’importance accordée aux soins virtuels dans le système des soins de santé canadiens, l’intégration des pratiques virtuelles est lente.

  • Des études montrent que 63 % des Canadiens aimeraient avoir la possibilité d’envoyer un courriel à leur fournisseur de soins de santé, mais seulement 24 % des médecins de famille offrent ce service. 
  • 41 % des Canadiens souhaitent pouvoir effectuer des rendez-vous médicaux vidéo avec leur fournisseur de soins de santé, alors que seulement 4 % des médecins de famille offrent ce service. 
  • 71 % des Canadiens aimeraient pouvoir prendre des rendez-vous par voie électronique, mais seulement 9 % des médecins de famille proposent des réservations électroniques. 
  • Une enquête de 2018 montre l’intérêt que les Canadiens portent aux soins virtuels, mais seuls 8% y ont eu recours.
  • 69 % ont déclaré qu’ils prendraient un rendez-vous pour des soins virtuels s’il était disponible. 

Malgré le retard pris pour intégrer les soins virtuels, le Canada a été un pionnier dans cette pratique clinique. Dans les années 1970, le Dr Maxwell House, de l’Université Memorial de Terre-Neuve, a utilisé la télésanté pour entrer en contact avec les patients des sites éloignés de la province. Les Canadiens ont mis l’accent sur le développement de l’éducation et des infrastructures pour soutenir les soins virtuels, car l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’il y aura une pénurie mondiale de 18 millions de travailleurs de la santé d’ici 2030. L’une des stratégies pour contourner ce déficit est la santé numérique. Une enquête menée dans 27 pays a révélé que, même si 10 % des personnes interrogées avaient déjà eu recours aux soins virtuels, 44 % d’entre elles souhaitaient les essayer. Selon l’OMS, les soins virtuels ont le potentiel de freiner le problème des maladies chroniques, dont 80 % peuvent être éliminées grâce à une prévention précoce. 

Le plus grand avantage des soins virtuels est qu’ils éliminent les obstacles à l’accès, y compris les obstacles courants tels que l’accessibilité, le coût, la distance géographique, les déplacements et les dépenses personnelles. Pour les personnes qui vivent dans des zones rurales ou qui souhaitent consulter des spécialistes à distance, ils offrent des possibilités uniques de soins plus spécialisés. En ce qui concerne la toxicomanie et la santé mentale, les soins virtuels permettent au patient de chercher de l’aide sans être obligé de quitter son travail et de prendre beaucoup de temps sur ses horaires de travail, ce qui le rend vulnérable au jugement de la direction. Les soins de santé virtuels peuvent être plus difficiles à mettre en œuvre pour les personnes âgées ou celles qui ont moins d’expérience en matière de technologie, ce qui est une considération importante. 

Seule une entreprise sur dix a adopté les technologies de soins virtuels dans ses plans d’avantages sociaux. En revanche, 71 % des employés déclarent qu’ils utiliseraient des soins virtuels s’ils étaient disponibles. Les soins virtuels peuvent transformer un espace de travail. Ils augmentent la productivité et le bien-être et évitent les événements coûteux en aval grâce à un modèle de prévention et d’intervention précoce qui permet d’éviter les délais avant le début d’un traitement médical. 

Comment te préparer pour ton rendez-vous de soins virtuels:

  • Marque la date du rendez-vous dans ton calendrier
  • Accorde-toi quelques minutes avant le rendez-vous pour changer d’état d’esprit, ne plus penser au travail et décompresser.
  • Rédige à l’avance toutes les questions que tu souhaites poser au médecin.
  • Pratique une activité relaxante pendant que tu attends l’appel. Par exemple, tenir un journal peut être très utile.
  • Prépare un verre d’eau
  • Essaye de prendre ton temps pour poser tes questions
  • Prends des notes sur ce que ton prestataire de soins a dit après l’appel pour mieux retenir de ce qui a été dit ou pour pouvoir te rafraîchir la mémoire plus tard.
  • Conserve des notes dans ton téléphone avec les questions que tu te poses entre les rendez-vous.

Les soins virtuels t’offrent une opportunité pour rester en meilleure santé en te permettant d’entrer en contact avec des spécialistes, où que tu sois. La prévention peut faire une grande différence sur ta consommation d’alcool et de drogues et entrer en contact avec ALAViDA est un excellent point de départ.

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